Disquette Molle - Jet Fm 91.2

En France, on compte à des degrés divers, environ 12 millions de personnes en situation de handicap, et on a un peu tendance à l’oublier lorsque l’on est valide, mais eux aussi, ont bien envie de jouer aux jeux vidéo. Sauf que dans notre environnement quotidien, étudié pour les gens ayant deux bras, deux jambes, deux yeux et une paire d’oreilles en parfait état de fonctionnement, c’est la galère, la débrouille, et encore une injustice de plus dans l’accès au divertissement. Le 17 mai dernier, Xbox annonçait donc enfin une manette adaptative et un vrai programme sur cinq ans, histoire que chacun puisse avoir les mêmes chances de perdre contre le sniper planqué, au fond de la carte de Call of Duty. Évidemment, ces joueurs n’avaient pas attendu Microsoft pour pratiquer, en bricolant eux-même leurs propres manettes, ou bien en passant par des associations comme Handigamer, qui conçoivent des contrôleurs spécifiques. Mais alors comment on joue quand on est handicapé ?Comment adapter les contrôleurs à chaque forme

En 2013, le jeu vidéo entre dans un grand musée, le MoMa de New York plus précisément. Super Mario Bros. et Les Sims se retrouvent alors directement confrontés aux tableaux de Roy Lichtenstein ou d’Andy Warhol. À la suite de cette entrée, et ce, pendant quelques années, la controverse monte : mais diantre, le jeu vidéo est-il un art ?!Et la réponse s’impose peu à peu, c’est oui, il a même son petit numéro, le jeu vidéo c’est le dixième art. Un art collectif, bien sûr, à l’instar de l’opéra, du théâtre ou du cinéma. Un art à part entière, avec ses oeuvres grand public et ses expérimentateurs, ses maîtres et ses petites mains. Mais alors, comment les artistes contemporains s’approprient-ils le jeu vidéo ? Que dit-il de nos sociétés et de leurs contradictions ? Le jeu vidéo peut-il dialoguer avec les autres formes d’art ? On continue notre série sur les liens entre les jeux vidéo et les arts, à l’occasion du cycle jeu vidéo organisé par Stereolux. Et nos invités sont Tatiana Vilela dos Santos, artiste numérique

Depuis février dernier se tient, au Stéréolux le Cycle jeux vidéo.Expositions, concerts et conférences s’enchaînent pour montrer la richesse et la diversité de ce média, qui touche tout le monde ou presque. Dans cette richesse, un thème à retenu notre attention, celui du rapprochement entre le jeu vidéo et les arts actuels au pluriel. À vrai dire, ça nous a tellement passionné, qu’on a décidé d’en faire deux émissions ! Première partie donc, aujourd’hui, au cœur de la Game Jam qui s’est tenue le weekend du 7 & 8 avril, et qui faisait se rencontrer développeurs et artistes du spectacle vivant. Au programme également, une présentation du Cycle jeux vidéo avec Martin Lambert, responsable du Laboratoire Arts et Technologie du Stéréolux. L’Odyssée Vidéoludique sera consacrée à Michel Ancel, le papounet de Rayman, et l’Instant Découverte au jeu Nuclear Throne. Prochaine émission le 8 mai.

Vous ne le saviez peut-être pas, mais c’est bien le Dijon FCO qui a remporté le championnat de France de football pour la saison 2017… Enfin presque, puisque nous parlons du championnat de France de e-football, celui qui se joue manette en main. Et oui depuis deux ans maintenant, les clubs de football professionnels ont le droit d’embaucher des joueurs de e-sport, dynamisant et disons le, dynamitant un secteur qui en avait bien besoin, au vue des fantasmes et des idées reçues qu’il véhicule. Le FC Nantes a fait figure de pionnier et embauché un joueur de e-sport, le champion du monde 2011, Aquino. Et ils sont rares, les grands clubs professionnels à croire en cette pratique, qui a pourtant l’ambition de faire jeu égal les autres grandes messes sportives et médiatiques. Mais alors qu’est-ce que ça change qu’un club professionnel s’intéresse au e-sport ?Y aura-t-il un jour une fédération de e-sport en France à l’image de ce qui s’est fait en Corée du Sud ?Verra-t-on un jour le e-sport figurer au programme des j

Elle est partout autour de nous, si bien qu’on finirait presque par ne plus se rendre compte de sa magie. Le ciel, le vent, la pluie, les arbres, les animaux, bref la nature c’est le décor de nos vies, aussi bien réelles que virtuelle. Riche et complexe, l’environnement, aussi quotidien soit-il, est un véritable défi à représenter, pour les créateurs de jeux vidéo. Et oui, modéliser le mouvement de l’eau, la chute d’une feuille ou la fuite de la biche apeurée, c’est aussi du boulot. Mais alors comment se construit un environnement naturel ? Comment faire pour simuler correctement le comportement des marées, du vent ou encore d’un séisme ? Un jeu vidéo peut-il sensibiliser à la protection et à la gestion raisonnée des ressources ? Pour en savoir un peu plus direction le Morbihan, à la rencontre d’Antonin Deudon et d’Alexandre Pointet, fondateurs de Subtle Games et créateurs du jeu Stormland. Au programme également, la série d’articles publiés par Mediapart, Canard PC et Le Monde sur les conditions de travail d

Lorsque l’on parle musique de jeu vidéo, on a tendance à penser arrangements Métal, électroniques, ou bien gros symphonique un peu vulgaire, sauce Hanz Zimmer. Et pourtant, on trouve de la musique de jeu vidéo dans tous les styles, aussi variées que les radios de GTA. Pour cette rentrée, on vous propose une petite balade sonore et totalement subjective dans un genre musical plutôt rare dans les jeux vidéo… le jazz. Et oui, s’il fallait compter les avantages d’être passés sur des supports comme le CD dans les années 90, le fait de pouvoir stocker de vraies bandes son, jouées avec de vrais instruments en ferait partie. Même si vous allez l’entendre, les petites cartouches de notre enfance, n’étaient pas en reste pour nous faire swinger. Et voici le menu : Super Mario Bros. : "Main Theme" - Kōji Kondō Super Mario 3D World : "Credit Roll" - Mahito Yokota, Toru Minegishi, Yasuaki Iwata et Koji Kondo L.A. Noire : "Main Theme" - Andrew Hale Grim Fandango : "Mr. Frustration Man&q

C’est décembre, c’est l’hiver, il fait froid et vous auriez bien envie de vous blottir sous la couette avec votre conjoint… sauf vous n’en avez pas ! Heureusement il y a les jeux vidéo ! “L’Amour interdit”, “Seras-tu ma princesse”, “Love Academy” ou bien “Romance Illégale”, ce sont tous des jeux de romance, inspirés, ou d’origine japonais, et si vous ne les connaissez pas, vos petites nièces ou vos petites soeurs en sont sûrement fans ! Ce sont des otome games, et ici, à Nantes, a été conçu l’un des plus populaire, avec plus de 9 million de comptes créés : Amour Sucré. On le doit à la société Beemoov, et ChiNoMiko qui en est la créatrice, et illustratrice est avec nous. Depuis Lille, nous accueillons aussi Leticia Andlauer, qui anime le blog Pensées & Otome et qui étudie ces jeux dans le cadre de sa thèse universitaire. On restera au Japon dans “L’Odyssée Vidéoludique”, avec le portrait de Shu Takumi, le créateur et scénariste de la série des Ace Attorney. Prochaine Disquette Molle, le 9 janvier.

Mourir, à moins de s’appeler Jésus ou Jon Snow, ça n’arrive qu’une seule fois dans la vie. Mais dans les jeux vidéo, ça nous arrive tout le temps, surtout quand, comme moi, on est pas très doué ! On ne s’en sort pas contre un boss, c’est la punition, un tir ennemi, et c’est l’agonie la tronche dans la bouillasse... Sans compter la lave et les trous, toujours prompt à nous mettre copieusement en rogne alors qu’on avait tellement avancé. Bref s’il y a bien un point commun à quasiment tous les jeux vidéo, c’est qu’une bonne part de l’aventure se passe généralement très mal. Mais qu’est-ce que signifie mourir virtuellement ? Qu’est-ce que cela implique pour nos fragiles petits cerveaux ? Et déjà, pourquoi est-ce qu’on meure dans un jeu vidéo ?!! Aujourd’hui on parle du trépas dans les jeux vidéo, en compagnie de Yann Leroux, psychologue à Bordeaux, auteur de “Les jeux vidéo, ça rend pas idiot” chez FYP Éditions et que vous pouvez retrouver sur son site, psyetgeek.com. Mais aussi, dans "L’Odyssée Vidéoludique

Vous voulez faire comprendre à votre enfant qu’il est important de manger 5 fruits et légumes par jour ?Il y a un jeu pour ça !Vous voulez faire comprendre le principe du recyclage des stylos que votre marque propose ?Il y a un jeu pour ça !Vous voulez vous forger un avis sur l’aéroport Notre-Dame-des-Landes ?Si, si, il aussi un jeu pour ça !!! On appelle ces jeux des Serious games et dans la région nantaise, sur la quinzaine de studios de jeux vidéos, au moins six travaillent dans ce secteur un peu particulier, celui du jeu sérieux... Comment fabrique-t-on un serious game ? Quels usages en font les entreprises, les collectivités ou les associations ? En tant que particulier, est-ce que ça peut me servir à quelque chose ? Christophe Houllier et Jérôme Duhamel, du studio Gamepulp, basé à Cholet, et Vincent Baillet, qui conseille les entreprises qui souhaitent créer leurs propre serious game, via le site Gameprojet.fr sont venus nous expliquer ce qu’est le serious game. Dans cette émission on aborde aussi le je